Un lumière ici requiert une ombre là-bas • Ulrich d'Arendelle

Petit questionnaire

✶ Vous savez qu'il s'est passé un phénomène étrange dernièrement. Cela a eu pour conséquence de faire venir des personnes d'un "autre monde" selon leurs dires. Quel est votre avis sur le sujet ?
répondre ici

✶ Que pensez-vous d'Auradon ?
répondre ici

✶ Pensez-vous que la magie devrait être à nouveau autorisée à Auradon ou restée interdite ?
répondre ici

Ulrich II est né pour régner. Premier enfant de la Reine Elsa et du Roi d'Arendelle, son éducation sera prise en main très radicalement et de manière traditionnelle.

Ulrich II est un garçon très précoce. Il sait développer son opinion, lire, parler et écrire. Isolé avec un personnel éducatif très pointilleux, Ulrich II apprend très vite les us du paraître et est enseigné à la bonne éducation. On lui apprend comment se comporter, comment parler à son entourage en fonction de leur titre et comment imposer son autorité de futur roi. Ulrich II sait très tôt le pouvoir qu'il a sur son personnel bien que sa mère s'affaire à toujours lui enseigner de parler aux autres adultes avec respect.

Pourtant Ulrich II fait des colères et n'est pas dupe : Le monde entier autour de lui prend soin de ses caprices. Ses cousins et cousines ont des obligations à son égard et Ulrich II est celui qui commande aux jeux avec les autres jeunes seigneurs. Très vite, il devient insolent et rappelle à l'ordre le personnel quand quelque chose lui déplaît. Pour le punir, Ulrich II est isolé souvent et la Reine Elsa demande à ce qu'on n'obéisse plus à son fils. Il y fait alors des colères monstrueuses mais finit par apprendre de ses punitions.

La naissance de ses sœurs est un souvenir qu'il ne garde pas. Seulement une cérémonie dans laquelle il doit paraître et n'a guère droit à l'erreur ainsi qu'une grande fièvre dans tout le château. Il se souvient également du deuil qui suivit peu de temps après.

Ulrich II développe ses pouvoirs en compagnie de ses gouvernantes qui s'interrogent et réclament vite l'aide de la Reine (qui n'apparaît que très rarement dans l'éducation d'Ulrich II, à l'instar de sa tante son Altesse Anna d'Arendelle). Ulrich II doit apprendre à très vite contrôler ses pouvoirs et sa garde redouble dans les appartements privés et cloîtrés où vit Ulrich II, le personnel et les domestiques.

Lorsqu'il est âgé de cinq ans, Ulrich II est assez grand et sa mémoire assez ouverte pour que puisse commencer l'apprentissage. Dorénavant que les usages et le protocole sont encrés au plus profond de lui, peuvent commencer les études.

Pour cela, Ulrich II quitte le château pour rejoindre l'un de ses oncles, seigneur d'un territoire plus au Sud. Ulrich II est alors enseigné à toute la science dont dispose le royaume. Mais également à l'art, la littérature, à la politique et la géographie. Tout ce dont un roi doit disposer pour régner justement.

Ulrich II est alors un garçon qui n'a plus grand chose d'innocent. C'est un prince. A sept ans, Ulrich II parle comme un adulte et doit se comporter comme un adulte. Le personne qui l'entoure ne manque jamais un commentaire pour corriger le moindre de ses écarts.

« Manger des cerises debout, c’est manger en laquais. »

On éveille alors son orgueil et ses certitudes de prince. Ulrich II a une horde de domestiques pour arranger ses vêtements, lui rappeler de se tenir droit, pour juger de la propreté de ses habits, nettoyer ses affaires, l'assister à tout instant. Si enfant, Ulrich II s'en laissa faire, son impétuosité et son orgueil veut de plus en plus se débarrasser de toute cette attention.

A dix ans, il sort de son éducation au sein des terres de son oncle et revient à la cour. Ulrich II est enfin un enfant présentable qui ne fait plus de pas de travers, ne fait guère de caprice en public, combat ses timidités et connaît les honneurs d'être futur roi. Sa mère, la Reine Elsa, retrouve un enfant policé et plein de belles lettres dans la bouche. L'honneur est alors à sa tante, la Princesse Anna, avec qui ils ont de nombreuses fois échangés par conversations épistolaire, qui lui donne un prénom affectueux. A présent qu'Ulrich II connaît les règles protocolaires et les a assimilé, il est en droit de décider qui peut être proche de lui et qui lui doit respect et soumission. A ce titre, il autorise sa tante Anna à l'appeler Valdemar, du nom d'un roi mythique dont a lui a souvent compté les légendes. Ce nom, seule sa mère, sa tante et son oncle Sven sont autorisés à l'utiliser. Puis, petit à petit, ses tantes et ses oncles proches. C'est de ce son qu'Ulrich II signe ses lettres privées et ses poèmes personnels.

Valdemare est donc désormais prêt à entamer son éducation militaire. S'il a déjà apprit à monter à cheval, à lutter et à utiliser une épée, on lui enseigne l'usage de l'arbalète et d'autres armes ainsi que la stratégie militaire. Son maître d'arme est un homme respecté que Valdemare surnomme affectueusement « Le vieux bouc » à cause de sa barbichette blanche qui lui pend sous le menton. Son maître d'arme répugne ce surnom et la Reine lui interdit de le surnommer ainsi. Mais Valdemare est un garçon têtu et malin. Il aime faire des farces à son maître dont la patience n'a d'égale que sa jeunesse : Elle est depuis longtemps dépassée.

Valdemare grandit ainsi d'une éducation très stricte. Il se plaint de moins en moins et s'il n'a jamais eut l'occasion d'avoir la pleine mesure d'une enfance véritable, il prend conscience de la tâche insurmontable qu'est la règne monarchique. Il commence à comprendre qu'en dépit de toutes ses connaissances et de toutes ses compétences, il sera toujours très loin de la perfection qu'il souhaite atteindre.

A douze ans, il s'intéresse de plus en plus aux problèmes de son futur royaume. La Reine Elsa le renvoie très souvent car Valdemare aime donner son avis sur tout et qu'elle le trouve encombrant. Le moment venu, il sera libre de gouverner. A l'heure actuelle, la Reine souhaite que son fils puisse profiter de sa jeunesse. Que nenni ! Valdemare se rapproche des conseillers de sa mère dont beaucoup souhaiteraient s'en faire un allié proche avant qu'il ne monte sur le trône. Certaines tentent de lui faire passer quelques projets pour le royaume et Valdemare en discute longuement avec les conseillers. La Reine s'y oppose fermement et interdit de plus en plus à ses conseillers de trop tourner autour de son fils.

A ses treize ans, Valdemare entame de se faire peindre le portrait pour l'envoyer aux quatre coins des royaumes. La Reine, selon la tradition, souhaite alors rassembler les prétendantes. Plus jeune son fils sera marié, plus vite aurait-il une descendance apte à prendre le pouvoir. La Reine pense déjà aux futurs petits-enfants alors que Valdemare se passionne de chasse,de poèmes et de combats. Son instinct de guerrier s'éveille et il souhaite s'inscrire à tous les tournois du royaume. C'est un jouteur exceptionnel et un combattant agile. Plus le temps passe et plus la figure du prince Ulrich II devient médiatique. Il est temps pour le prince de nourrir la fierté de sa mère.

Le prince se montre de plus en plus aux cérémonies. Se fait connaître de hauts-faits et ses pouvoirs solaires lui accordent parfois une autorité que certains assimilent à quelque chose de divin. Son destin sera grand, dit-on. Le jeune prince est alors très vite réclamée à plusieurs prétendantes. Sa mère sélectionnera ses favorites en fonction de leurs territoires et des enjeux diplomatiques avant tout. Puis en fonction de leur éducation. Dit-on que pour un prince si habile, il lui faudrait la plus parfaite des princesses. Elle prend soin de ne lui choisir que les filles dont on vante l'éducation et la beauté. Le reste, son fils est libre de faire son choix.

Valdemare en choisit une par choix de sagesse : Il désire épouser la fille d'un royaume dont les relations avec Arendelle n'ont jamais été tendre. Il souhaite rétablir des paix et des alliances pour son futur royaume. On présente alors la princesse au prince. Ils s'entendent courtoisement et Ulrich II lui fait une cour polie. Quitte à conquérir un nouveau royaume par les épousailles, conquérir le cœur de son épouse. Néanmoins, leur relation s'achèvera là. Ulrich II n'est plus autorisée à la revoir diplomatiquement. Et ça l'arrange. Il peut dorénavant se concentrer sur la littérature et la musique.

En tant que prince, Ulrich tente d'entamer un début de règne en promulguant de nouveaux artistes et se rendant mécènes de grands peintres. Cet exemple remet la lumière et les couleurs au goût du jour. La Reine est concentrée sur l'administration et par lassitude, elle accepte de lui faire construire un théâtre ainsi qu'une bibliothèque. Ulrich ne réussira pas, néanmoins, à convaincre sa mère pour une nouvelle école. A la place, il tente de s'intéresser aux stratégies du général des armées qui le prend sous son aile. Un homme très grand et très fort pour qui Ulrich II a tout le respect.

Toutefois, sa mère commence à s'inquiéter pour son fils. De plus en plus présent dans le royaume, Ulrich souhaite s'engager dans les forces militaires afin d'éprouver sa force et son courage. Pour une mère ayant déjà perdue deux enfants, c'est une crainte innée que de le voir s'envoler. Sa mère tente alors de le convaincre : Auradon Prep, mon fils ?

Ulrich n'est pas très convaincu. Mais elle lui assure que cela lui permettrait de créer des alliances et des amitiés. Qu'il en apprendrait beaucoup et il s'ouvrirait au monde extérieur. Quelques conseillers confirment et Ulrich finit par se laisser convaincre. Il s'inscrit à Auradon.

Au sein de l'académie, Ulrich II se fait très vite ami des princes locaux. C'est un garçon qui sait faire usage de protocole mais qui est capable de colères noires. Il fait montre de son honneur et défi dans des duels quiconque bafoue sa dignité. Il se fait ainsi vite respecter. Ulrich impose qu'on lui parle comme on devrait lui parler : Un futur roi. Néanmoins, respectueux des usages, il sait se faire de nombreux alliés. Sans doute, son arrogance l'empêche de bien faire connaissance avec les élèves plus bas dans la hiérarchie sociale. Mais il n'en vient jamais à manquer de respect, pourvu qu'on l'honore du respect qu'on lui doit.